L’interview du mois est l’occasion de mettre en lumière les opinions de nos salariés et de nos adhérents quant au temps partagé.
Ce mois-ci, c’est Vincent Bouttier, salarié nantais, et les entreprises adhérentes qui l’emploient (Ceris Group et Groupe Rancière), qui répondent à nos questions …
Bonjour Vincent, peux-tu nous expliquer en quelques mots ton parcours pré-Vénétis ?
Parcours post bac littéraire, avec une licence de lettres modernes dans le but d’être enseignant … mais comme le CAPES n’a pas voulu de moi, j’ai effectué des remplacements comme prof de français pendant 3 ans. J’ai repris mes études avec un master en communication à Angers, en un an, et j’ai commencé ma carrière de chargé de com’ à l’Université de Rouen, dans la composante de l’IUT d’Evreux. Après 3 années de CDD, et souhaitant me rapprocher de l’ouest, j’ai postulé à Nantes et ai travaillé dans l’insertion professionnelle, chez “Retravailler dans l’Ouest”, comme chargé de com’, pendant un an et demi.
Comment as-tu connu Vénétis ?
En achetant … des bonbons ! Au forum de l’emploi à Atlantis à Nantes, je montais le stand pour mon employeur de l’époque, “Retravailler dans l’Ouest”, et il me manquait des bonbons pour attirer les demandeurs d’emploi. Le stand de Vénétis étant situé à l’entrée du Leclerc, j’ai vu leur communication et deux personnes, dont Franck Delalande, ancien directeur général de Vénétis. Comme je cherchais à quitter mon CDI de l’époque, je me suis rapproché du stand de Vénétis. Une amie rennaise travaillait dans ce type de job et je voulais prendre des renseignements.
Depuis quand es-tu salarié Vénétis ? En quelle qualité ?
Depuis le 2 janvier 2017, je suis chez Vénétis, comme chargé de communication.
Présente-nous tes adhérents ainsi que tes missions ?
Mon premier contrat à deux jours par semaine est CERIS Group, une holding spécialisée dans l’ingénierie de la construction, la programmation, l’assistance à maîtrise d’oeuvre et la maîtrise d’oeuvre. Je gère la communication de 3 filiales (CERIS Ingénierie, Elix et FUTUR PROCHE) ainsi que la holding, en interne et externe. Préparation des salons, administration des sites web, gestion de l’emailing / newsletter interne et externe, prise et retouche de photos, relations presse, préparation de documents commerciaux et appels d’offre …
Ma seconde entreprise est la société Rancière Mode, spécialiste de la vente de chaussures en point de vente (Guzzi, Mephisto, Carré Pointu et Clarks) à Nantes, Rezé et Saint Nazaire, ainsi qu’en e-commerce avec le site web carrepointu.com. J’ai des missions assez différentes, avec une partie plus conséquente d’animation des réseaux sociaux, les relations presse pour les différents événements, une partie print pour l’affichage en magasin et les étiquettes de prix, les relations avec les blogueurs et surtout blogueuses, l’administration d’un blog qui va être public prochainement et l’administration du site e-commerce.
Découvrir les interviews de P. Giraudeau (Ceris) et V. Rancière (Rancière Mode)
Pourquoi as-tu choisi d’exercer ton métier à temps partagé ?
Je déteste la routine dans le travail et lors de la présentation du concept par M. Delalande, j’ai trouvé cela intéressant. Ce choix s’explique également parce que je ne trouvais pas mon compte dans mon autre entreprise, où mes compétences n’étaient que peu mises en avant. Avec le temps partagé, j’ai pu apporter mon savoir-être et savoir-faire, ainsi qu’acquérir de nouveaux savoirs. Je peux également transposer des choses vues et apprises dans l’une et l’autre entreprise.
Quelles sont les forces et les faiblesses du temps partagé selon toi ?
Je reprendrais le slogan de l’été “Stop à la routine” … Un temps partagé de 2 et 3 jours par semaine me semble être un bon compromis de travail. La pluralité des interlocuteurs est également très enrichissante car d’une entreprise à une autre, les métiers et personnes rencontrées sont très positifs. Enfin le goût du challenge, car réussir dans une entreprise est gratifiant … mais dans plusieurs, ça l’est encore plus ! En ce qui concerne les faiblesses du temps partagé, je n’en vois pas forcément, à part qu’il faut une bonne dose d’adaptabilité (je ne connaissais pas le monde de l’ingénierie de la construction et le e-commerce) et un grain de réactivité (pour passer d’un dossier à un autre et d’une entreprise à une autre). Une difficulté aussi est la mobilité, qui n’est pas toujours donnée à tout le monde, lorsque les entreprises sont éloignées.
Que conseillerais-tu à quelqu’un qui hésiterait à se lancer dans le temps partagé ?
Il faut bien prendre la mesure des postes envisagés, avec ce que cela implique d’organisation personnelle (trajets, horaires de travail, embouteillages, …) et préparer en amont, avec son supérieur, les différentes missions et les priorités à donner … car en 2 ou 3 jours, difficile de s’éparpiller dans des missions secondaires. Il faut bien spécifier aux différents interlocuteurs (clients, collègues, direction, …) les jours de travail en entreprise car certains dossiers urgents doivent être anticipés dans le planning. Réactivité, anticipation et adaptabilité sont les qualités essentielles du temps partagé.
Merci Vincent pour ton témoignage !